La France avait reçu le dictateur libyen pour une visite de cinq jours en France, les bras grands ouverts... N. Sarkozy s'est plié à ses exigences débiles et indignes au point l'installer dans sa tente en plein cœur de Paris.
Il a aussi soutenu la
présence de Bouteflika au G8 pour lui permettre de faire passer sa révision de la constitution et crédibiliser sa participation à un 3ème mandat en échange de sa participation au sommet de Paris pour l'UPM
" La rencontre de la dernière chance
Le président français Nicolas Sarkozy croit encore pouvoir convaincre
son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, de donner son OK pour
assister au sommet de Paris et partant, donner son approbation pour
l’Union Pour la Méditerranée (UPM). Le Quai d’Orsay a, en effet, rendu
public un communiqué annonçant une rencontre bilatérale entre les deux
présidents à Tokyo, en marge des travaux du sommet du G8. Que Sarkozy
rende public ce tête-à-tête avec Bouteflika, en dit long sur son
forcing pour arracher le «oui» de son hôte plutôt peu emballé. Le
président français tente une pression médiatique sur son homologue
algérien pour le pousser à pointer, le 13 de ce mois, à Paris. Or, les
choses ne sont pas si simples. Jusqu’à cette rencontre de «la dernière
chance» à Tokyo, la tendance, en Algérie, est plutôt pour un boycott ou
à la limite une sous représentation sans engagement. Alger est resté de
marbre face à un intense ballet diplomatique hexagonal qui a fait se
succéder Michel Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, Jean Louis
Borloo de économie et du co-développement, Bernard Kouchner des
Affaires étrangères et même François Fillon, Premier ministre, au
palais d’El-Mouradia. Les réserves d’Alger, elles, demeurent entières.
L’Algérie considère -et elle l’a fait entendre officiellement- que le
projet annoncé reste entouré de flou."
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